>>Retour à l’école...

21 mai 2007
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À quelques jours du Salon et après de multiples réunions avec de hauts personnages de l’administration publique... nous sommes arrivés au sommet, hé oui, jusqu’au chef de cabinet du Ministre de l’Education nationale...

Nous voilà donc devant le lycée Camille Sée avec Laura Alcoba (dans quelques jours nous irons au lycée Honoré de Balzac avec Grecia Cáceres) pour les premières rencontres des écrivains participant au salon avec le « public scolaire ».

Drôle d’impression, devant le bâtiment imposant construit sur l’ancienne usine à gaz de Vaugirard et devant la porte métallique, mon cœur se serre. Trop tard, la porte s’ouvre, par un astucieux système de miroir, on nous a repérés.

Très vite nous formons un petit comité dans le hall de l’école, la proviseur adjoint, le rectorat, l’écrivain... Nous partons d’un pas rapide ; longs couloirs, escaliers, nous entrons dans une grande pièce -salle des professeurs- là où un deuxième comité nous attend.

Beaucoup de questions, de regrets, de manque de temps pour préparer la rencontre, nous prenons un café, le proviseur adjoint s’excuse, elle doit partir assister à une commission de discipline. Nous repartons la tête basse à la rencontre des élèves.

La vingtaine de lycéens s’installent dans la classe, au mur une carte de l’Espagne, comme à mon habitude, je m’assois au dernier rang.

Sans perdre de temps, Laura Alcoba, l’auteure attendue, commence à parler en français puis tout naturellement, sans transition, continue en espagnol. Petit à petit les mains commencent à se lever, des questions en espagnol sur la vie de l’auteure, l’histoire argentine, le style... finalement la rencontre a lieu, l’assemblée est captivée par les paroles, par les mouvements de Laura Alcoba qui nous entraîne dans son univers. Nous sommes tous une petite fille de sept ans sous une dictature qui cherche à comprendre la folie des adultes. Le français revient naturellement, Laura Alcoba nous lit un extrait de « Manèges », la cloche sonne, personne ne bouge, elle nous regarde, elle referme le livre et il ne nous reste plus qu’à applaudir.

Merci aux lycées Camille Sée, Honoré de Balzac, à toutes les autorités qui ont permis de réaliser ces rencontres : proviseurs, enseignants, lycéens ainsi qu’au rectorat de Paris en la personne de Liliane Loussouarn, à la DREIC avec Olivier Giron et au Chef de cabinet du ministre, Jean-Michel Blanquer.

Alexandre de Nunez

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Lycée Camille See - Laura Alcoba II
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Laura Alcoba, Manèges, Ed. Gallimard, 2007

Article tiré du site : http://www.ameriquelatine.msh-paris.fr
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