>>Sébastien Lapaque, Court voyage équinoxial, éd. Sabine Wespieser

1er mai 2007
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À l’éloignement dans l’espace, j’ai voulu associer l’éloignement dans le temps, en faisant retour sur une histoire brésilienne qui m’est toujours apparue à la fois mystérieuse et attachante. Étape après étape, j’ai compris le Brésil d’aujourd’hui en retrouvant le souvenir de celui d’autrefois.


Sébastien Lapaque
envoyé par Alexandre de Nunez


D’un voyage à l’autre, Sébastien Lapaque s’est inventé une Amazonie familière, réelle et rêvée, d’hier et d’aujourd’hui, où se mêlent les souvenirs, les surprises, les paysages, les lieux, les livres, les conversations, les rencontres. L’ensemble s’ordonne en itinéraire personnel, le long de la route transamazonienne, au fil de l’Amazone, en Guyane française et jusqu’à Salvador de Bahia où subsiste le souvenir du père Vieira, logicien subtil et défenseur du droit des Indiens dont l’auteur a poursuivi le fantôme partout au Brésil. Altamira, Rurópolis, Itaituba, Santarém, Manaus, Cayenne, Marajó, Belém, São Luis do Maranhão, Salvador de Bahia : les étapes de ce carnet de voyage sont connues et inconnues. On y entend des histoires oubliées, on s’y souvient de bagnards et de grands hommes, on y découvre les enjeux géopolitiques contemporains ; il y est aussi question de l’aventure de la France équinoxiale, de l’élection de Luiz Inácio Lula da Silva à la tête du Brésil, de la déforestation, du chant des toucans, de la beauté du ciel austral.



Sébastien Lapaque est né en 1971. Son premier roman est paru chez Actes Sud en 1998. Depuis lors, il a voyagé au Brésil et publié plusieurs livres, parmi lesquels Sous le soleil de l’exil, Georges Bernanos au Brésil (Grasset, 2003) et Le Goût de Rio (Mercure de France, 2004).




Ce carnet de dégustations buissonnières mêle impressions gourmandes, considérations techniques, digressions littéraires et réflexions sur la catastrophe écologique en cours. Il est né de rencontres avec une nouvelle génération de vignerons. Des hommes et des femmes qui ont tourné le dos aux vins gonflés et standardisés pour produire des vins goûteux et naturels. Laissant de côté les insecticides, les pesticides et les engrais de synthèse, ils ont repris le travail de la terre. En vinification, ils refusent les produits chimiques. Au moment où l’on parle partout de crise, leurs vins s’imposent chez les cavistes, dans les bistrots et jusqu’à la table des restaurants étoilés, esquissant une nouvelle géographie du vin.

Ce petit livre rassemble une centaine de cuvées provenant de presque tous les terroirs français. Il n’est ni exhaustif, ni objectif. Certains diront ses manques et ses partis pris. D’autres seront choqués d’apprendre qu’il n’y figure nul grand vin de Bordeaux. Ainsi les blâmes qu’il suscitera diront sa nouveauté mieux que tous les éloges.

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Article tiré du site : http://www.ameriquelatine.msh-paris.fr
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