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>>Prix Femina : Patrick Deville couronné pour Peste & Choléra

Paris, 5 novembre 2012



L’ami Patrick Deville a été couronné aujourd’hui (5 novembre 2012) par le prix Femina pour Peste & Choléra (Seuil), formidable épopée sur le destin d’un homme d’exception, Alexandre Yersin, explorateur en blouse blanche parti au bout du monde découvrir le redoutable bacille de la peste, a annoncé son éditeur.


Mercredi 28 septembre 2011 à 19h

à El Salón del libro, 21 rue des Fossés Saint-Jacques. Paris 5e (Près du Panthéon).

Rencontre avec Patrick Deville pour la sortie de son livre Kampuchéa aux éditions du Seuil.

Patrick Deville est surtout pour nous l’un des premiers alliés et amis de la librairie. Sa démarche va bien au-delà du cliché d’écrivain-voyageur qui lui colle à la peau. Il dirige depuis un certain nombre d’années le MEET (Maison des écrivains étrangers et des traducteurs de Saint-Nazaire clic ). Vous pouvez l’écouter sur Radio Librería avec des poètes équatoriens ici ou en vidéo sur le Vieux pont de Mostar .

L’intégrale à l’état brut - Radio Librería !


Avec la participation de Noémie Sauvage, l’attaquée de presse révolutionnaire du Seuil, l’écrivain Jean Rolin, le comédien Jean-Baptiste Phoc, le poète Tahar Bekri et le public de la librairie...


Patrick Deville par Sonia Lambert

Dans Libération, le papier de Philippe Lançon sur Kampuchéa : Deville Angkor d’attaque. Le Monde par Anne-Marie Garat : Le roman du Cambodge. Le NouvelObs par Didier Jacob, Un gentleman sur le Mékong. Dans la deuxième heure d’Ouvert la nuit par Alexandre Héraud et Tania de Montaigne France Inter.

Extrait lu par Patrick Deville



Kampuchéa - Patrick Deville par EditionsduSeuil



Découvrez "Kampuchéa" de Patrick Deville sur Culturebox !



Henri Mouhot poursuit un papillon, son filet à la main, se cogne la tête, lève les yeux, découvre les temples d’Angkor. C’est l’année zéro de ce récit.

Pavie fait élever le tombeau de Mouhot à Luang Prabang, ouvre à Paris l’École cambodgienne, conseille le futur roi Monivong auquel succède Sihanouk, renversé par Lon Nol, lui-même chassé par Pol Pot. C’est une histoire brève, et française, de Mouhot jusqu’aux Khmers rouges.

Pour l’écrire, le narrateur entreprend de remonter le fleuve Mékong sur les traces du La Grandière, depuis son delta jusqu’aux frontières de la Chine.



Voici comment, après des mois de voyages erratiques, après avoir navigué sur le fleuve Ogooué, flâné en Angola et à São Tomé e Príncipe, traversé les plateaux Batékés, je me suis retrouvé, le 3 octobre 2006, à Brazza au-dessus du cercueil de Brazza, un cercueil tout neuf Fabriqué par EGPFC-Wilaya d’Alger, en compagnie du président de la République gabonaise Omar Bongo Ondimba, du président de la République congolaise Denis Sassou Nguesso, du président de la République centrafricaine François Bozizé, des ci-devants concitoyens Douste-Blazy et Kouchner, du nonce apostolique Monseigneur Andres Carrascosa Coso, et du roi des Tékés Auguste Nguempio.

D’hôtels en hébergements de fortune, j’ai consigné les vies de contemporains de Brazza, celles de David Livingstone ou de Henry Morton Stanley, mais aussi celles d’Albert Schweitzer et de Jonas Savimbi. À Kigoma, sur les rives du lac Tanganyika, j’ai cherché les traces de la guerre congolaise de Che Guevara. Afin d’écrire les vies d’Emin Pacha et de Tippu Tip, je me suis rendu à Zanzibar.

William Walker est un lecteur de Byron, un enfant du siècle romantique. Quand sa fiancée meurt, il noie son chagrin dans l’aventure, arme un équipage, part en flibuste et devient président du Nicaragua. Il finira fusillé sur une plage hondurienne. De William Walker à la chute des sandinistes à la fin du XXe siècle, en passant par Simon Bolivar et Che Guevara, deux siècles de révolutions latino-américaines.


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