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>>Carlos Liscano, L’Écrivain et l’autre, éd. Belfond. Rencontre le jeudi 4 mars à 18h30 à la librairie !

Paris, 4 mars 2010



Rencontre avec Carlos Liscano à l’occasion de la parution de

L’écrivain et l’autre , éd. Belfond
traduit de l’espagnol (Uruguay) par Jean-Marie Saint-Lu

avec les lectures de Joaquina Belaunde (comédienne), Mirtha Pozzi et Pablo Cueco (percussions) CD Musique du monde, mars 2010. En concert au Studio de l’Ermitage le 10 mars à 20h30.


Jeudi 4 mars à 18h30
à la nouvelle librairie El Salón del libro
21 rue des Fossés Saint-Jacques. Paris 5e (Près du Panthéon).

L’intégrale à l’état brut - Radio Librería !


Extrait lu par Joaquina Belaunde - Radio Librería !





Mirtha Pizzo & Pablo Cueco
envoyé par Alexandre de Nunez


Mirtha Pozzi (uruguayenne) et Pablo Cueco (corrézien)


Figure de proue de la littérature uruguayenne, Carlos Liscano est né à Montevideo en 1949. Condamné par le régime militaire, il passe treize années en prison, où il est soumis à la torture. Libéré en 1985, il s’exile en Suède. Depuis 1996, il vit à Montevideo. Mathématicien de formation, Carlos Liscano a commencé à écrire en prison : romans, nouvelles, récits, poésie, théâtre (ses pièces sont jouées en France). Belfond a publié successivement La Route d’Ithaque (2005 ; 10/18, 2006), Le Fourgon des fous (2006 ; 10/18, 2008) et Souvenirs de la guerre récente (2007 ; 10/18, 2009).

Archives SLAL : Rencontre : Carlos Liscano et Miguel Angel Estrella, le 10 juin 2006.



Bouleversant de sincérité et d’intensité, un essai sur l’impossibilité d’écrire. Entre autoportrait impitoyable et brillante mise en abyme, une oeuvre magnifique de dépouillement, un éblouissant jeu de miroirs entre l’écrivain et cet autre qui ne cesse de l’inventer.

Il y a plus d’un an, Carlos Liscano a commencé un roman qu’il ne parvient pas à terminer. Incapable de créer une autre histoire, il corrige, cherche, rature. Rien.

Confronté à la quête éperdue de ces mots qui soudain lui échappent, soumis à une exigence d’absolu qui le paralyse, Liscano fait un constat terriblement désespéré : l’écrivain est une invention. Écrire, c’est chercher ce qu’on ne trouvera pas.

Que reste-t-il ? La nuit insomniaque, le fleuve tranquille, des oranges qu’on achète, les rues de Montevideo sous la pluie... Vivre vaut presque toujours la peine.




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