Vous êtes ici : Accueil » Archives

>>Grecia Cáceres, Fin d’après-midi, éd. L’éclose



Tout commence dans l’enfance avec une rupture : un déménagement. Cet événement apparemment banal porte soudain en lui toutes les promesses d’un malheur flambant neuf. La famille est bientôt entourée de l’hostilité de nouveaux voisins, installés de longue date dans ce quartier. Pour tenter d’y échapper, les filles se cloîtreront dans l’univers familial et dans cette maison, hôte du changement qui les a fait tant souffrir, étouffant dans un même geste enfance et innocence.



Ce roman d’apprentissage retrace l’histoire à la fois universelle et banale de jeunes gens dans une société en crise : le battement de la liberté, avec ses dangers et ses plaisirs, les amours et amitiés dans une société péruvienne des années 80 en pleine évolution, sous la menace nouvelle du terrorisme.

Les vies privées sont bouleversées par la pression politique et sociale. Bientôt, au début des années 90, la guerre civile réveille tous les fantômes de l’histoire péruvienne, de la nostalgie des empires précolombiens au rêve d’une société meilleure. Pourtant, les jeunes vivent malgré la guerre, génération coincée entre l’utopie des libertés des années 70 et l’explosion terroriste, le prix sanglant de ce songe.



Née en 1968 à Lima, Pérou, elle fait ses études à l’école française de Lima. En 1992, après avoir fini ses études en Littérature à l’Université Catholique de Lima, Grecia Cáceres part en France suivre un troisième cycle à Paris, où elle est désormais installée.

L’auteur s’intéresse toujours au destin des femmes, des femmes seules, des vieilles filles, des mères célibataires. Ce n’est pas une préoccupation d’ordre sociologique, il s’agit plutôt d’une profonde curiosité, d’un intérêt passionné pour l’envers du décor, pour ce qui dans l’ordre du monde est caché, recouvert par le tapage extérieur mais qui se révèle être à la base, en quelques façon, le monde, le vrai cette fois-ci, le monde en tant que vision subjective et sentimentale. Grecia Cáceres s’intéresse aux gens que l’on ne remarque pas mais qui par leur position subordonnée, ont un œil clair et précieux sur le monde qui les entoure.

Elle publie en 1992 un premier recueil de poèmes De las causas y los principios : venenos/embelesos (Edicion Centauro). Son premier roman La espera posible est écrit à Paris et publié à Lima en 1998 (Ed. El santo oficio). Il sera publié par Balland en 2001 sous le titre de L’attente (trad. Marianne Millon). Un deuxième roman Violeta (trad. Marianne Millon).

Grecia Cáceres, Fin d’après midi, éd. L’éclose
Traduit de l’espagnol (Pérou) par Jean-Marie Saint-Lu

Le site Internet du Salon est un lieu d’échanges, nous attendons vos réactions et commentaires.

Pour envoyer vos textes au modérateur - Cliquez ici -


Partager :




RSS