Paris, octobre 2008
Federica Matta est née à Paris d’un père chilien et d’une mère américaine. Depuis l’enfance, elle n’a jamais cessé de peindre. Son père, le peintre surréaliste Roberto Matta lui transmet l’amour du dessin et de la peinture.
Au début des années quatre-vingt-dix, il crée The Buffalo Trust, association qui s’attache à protéger le patrimoine culturel des Indiens d’Amérique pour le leur restituer ; elle encourage le développement de programmes en partenariat avec des communautés indigènes à travers les États-Unis, et tout particulièrement ceux qui permettent aux jeunes Indiens de découvrir, de vivre et de s’approprier leur héritage afin de retrouver leur identité culturelle, collective comme individuelle.
Federica Matta dessine, peint, sculpte, écrit (Le Journal d’Ève, Seuil, 1998). Elle crée des lieux de rencontres, des aires de jeu et des espaces de paix...
À Santiago du Chili, la Plaza Brasil (22 sculptures-jeux), Tren-Tren-Kai-Kai (une aire de jeux mythologiques avec les Indiens mapuches du sud du Chili) ; à Saint-Nazaire, une sirène de huit mètres qui raconte son histoire aux habitants de la ville ; à Vitry-sur-Seine, une mosaïque sur le sol de la cité Balzac, La Rencontre de la lune et du soleil. Ou encore dans le métro de Lisbonne, au Portugal, dans la favella de Campo Grande à Rio de Janeiro, au Brésil, à Fukuoka, au Japon.
Chacun de ses travaux est un dialogue avec une ville et ses habitants.
Ici elle a rencontré N. Scott Momaday pour raconter avec lui le mythe fondateur des Indiens kiowas.
Le site des éditions du Seuil.
Article tiré du site : http://www.ameriquelatine.msh-paris.fr
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