Julio Le Parc ilumina París con su milonga de luz Palais de Tokyo
El nombre de Julio Le Parc suena cada vez más fuerte en el mundo del arte contemporáneo francés. En la primera mitad de este año tendrá presencia en dos grandes muestras en París. Acaba de inaugurar su Exposición monográfica, un espacio 2000 metros cuadrados para él solito en el Palais de Tokyo. Y Le Parc está feliz. “Es la muestra más importante, la más grande que he hecho en París, y desde el punto de vista de la presentación es la mejor” le dice el artista a Ñ digital. La prueba está en el video que acompaña a esta nota.
Au Palais de Tokyo,
13, avenue du Président-Wilson, Paris 16e. Tél. : 01-81-97-35-88.
Tous les jours sauf mardi de midi à minuit. De 8 euros à 10 euros.
Jusqu’au 13 mai. Palaisdetokyo.com
A la Galerie Bugada & Cargnel,
7-9, rue de l’Equerre, Paris 19e.
Jusqu’au 13 avril.
Bugadacargnel.com
A la Galerie de Multiples,
17, rue Saint-Gilles, Paris 3e.
Jusqu’au 24 avril.
Galeriedemultiples.com
A la Galerie Lélia Mordoch,
50, rue Mazarine, Paris 6e.
Jusqu’au 6 avril.
Leliamordochgalerie.com
A la Galerie Denise René,
22, rue Charlot, Paris 3e.
Jusqu’au 18 avril.
Deniserene.com
Paris, octobre 2008
Julio Le Parc étudie à l’école des Beaux-Arts de Buenos Aires. En 1958, il obtient une bourse de recherche et s’installe à Paris où il étudie aux côtés de Vassarely et d’autres artistes.
Histoire de lumière à la Galerie Léila Mordoch jusqu’au 25 octobre 2008
50 rue Mazarine - 75006 Paris
Rapidement, il abandonne les supports traditionnels pour se consacrer à un travail sur la lumière, le mouvement et la couleur qui aboutit à la création d’objets cinétiques. Dans les années 1960, il fonde avec d’autres artistes le " Groupe de Recherche d’Art Visuel " (GRAV). Dans leurs œuvres collectives, ils s’interrogent sur les thèmes de l’authenticité et de la créativité. Par la suite, il réalise lui-même ses premières installations où il met en scène des objets manipulables et des surfaces de verre qui permettent de modifier la vision du visiteur selon l’endroit où il se trouve. Le visiteur devient dès lors un élément actif dans la création.
En mai 1968, son militantisme au sein des ateliers populaires lui vaut d’être expulsé du territoire français. Cet exil ne dure que peu de temps grâce au grand mouvement de soutien d’artistes et d’intellectuels qui demandent son retour.
Julio Le Parc, "Lumiere en Vibration," installation, 1968
Julio Le Parc, Continuel-Lumière Cylindre, 1962, bois, métal, moteur et lumière. Courtesy galerie Lélia Mordoch, Paris.