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>>Carlos Liscano, Souvenirs de la guerre récente et L’impunité des bourreaux

Paris, février 2007



Rencontre : Carlos Liscano à la Librairie le jeudi 4 mars 2010 à 18h30.



Souvenirs de la guerre récente
Traduit de l’espagnol par (Uruguay) Jean-Marie Saint-Lu
Editions Belfond

Une nuit, un jeune homme est arrêté et enrôlé pour une guerre dont personne ne sait rien. Dans un camp isolé, il commence son entraînement militaire. Successivement affecté à la garde d’un rocher, puis au ramassage du crottin, il est ensuite promu gratte-papier et traduit des brochures sur les pneumatiques pour véhicules de montagne, sur le mobilier pour maisons de bord de mer, ainsi que le mode d’emploi d’une fusée.

La vie s’écoule. On proclame férié le jour de changement d’uniforme, les hommes décernent un prix du plus beau jardin potager...

Assis à son bureau, le narrateur s’invente une nature rêvée, et s’échappe dans des forêts d’arbres imaginaires...

Les jours et les années passent, mais l’ennemi reste invisible...





L’impunité des bourreaux
Traduit de l’espagnol par Françoise Thanas
Bourin éditeur


Après le coup d’État militaire de 1976 en Argentine, le grand poète et intellectuel de gauche argentin Juan Gelman s’exile au Mexique. Son fils âgé de 20 ans est exécuté ; on retrouvera son corps treize ans plus tard. Sa belle-fille, âgée de 19 ans et enceinte, disparaît. Gelman n’a aucune nouvelle de la jeune femme jusqu’au moment où, en 1978, il reçoit, via le Vatican, un bref message « The child was born ». Alors, obstinément, pendant vingt-cinq ans, Gelman recherchera cet enfant et traquera la vérité.





L’Impunité des bourreaux est l’extraordinaire et minutieux récit par Carlos Liscano de cette enquête qui conduira finalement le poète argentin à retrouver « l’enfant », sa petite-fille, en Uruguay. Élevée dans la famille d’un policier, elle ignorait tout de ses origines. Récit de la ténacité d’un homme, L’Impunité des bourreaux raconte aussi les exactions des dictatures militaires qui ont sévi dans les pays d’Amérique latine (Argentine, Uruguay, Chili, Paraguay...). Sous ces régimes, les gouvernants s’appropriaient les enfants de militants assassinés pour les donner à de « bonnes familles ». Ensuite, les silences, les connivences, les mensonges et, parfois, les jeux troubles de la politique, ont institué l’impunité des bourreaux.

Le récit de Carlos Liscano est suivi d’un entretien avec Pierre Boncenne.




Rencontre : Carlos Liscano et Miguel Angel Estrella avec Jean-Marie Saint-Lu et Caroline Dourge-Bellut lors du 2e salon à l’Unesco.





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