>>Ernesto Mallo, L’aiguille dans la botte de foin, éd. Rivages noir. Rencontre dans l’atelier Bali.

28 octobre 2012
Auteur(e) : 

Paris, Place de l’Estrapade, octobre 2012
Ernesto Mallo & Alberto Bali en Revista Ñ



Paris octobre 2012 dans l’atelier du peintre Alberto Bali



Suite dans Revista Ñ

Vendredi 22 octobre 2010 à 19h

à la nouvelle librairie El Salón del libro, 21 rue des Fossés Saint-Jacques. Paris 5e (Près du Panthéon).

Rencontre avec Ernesto Mallo, écrivain argentin, né à La Plata en 1948 clic accompagné d’une exposition d’Alberto Bali. Portraits des personnages de L’Aiguille dans la botte de foin.

L’intégrale à l’état brut - Radio Librería !


Avec la participation d’Alberto Bali (peintre), Olivier Hamilton (traducteur), Mario Gurfein (peintre), Jack Batho (conseiller culturel), Sophie Fisher (maître de conférences à l’EHESS et interprète de Mallo), Margaux Revol (IHEAL), Romain Drummond (portraitiste de la librairie) et le public del Salón del libro...


Ernesto Mallo
envoyé par Sonia Lambert



Ernesto Mallo & Romain Drummond
envoyé par Sonia Lambert


Ernesto Mallo
envoyé par Alexandre de Nunez


Albero Bali


« Perro » (Le chien) lascano est officier de police à buenos aires. C’est un policier intègre, position difficile à tenir dans l’argentine de la dictature. Profondément affecté par la mort de sa femme, il se réfugie dans le travail. Un matin, il est envoyé près du riachuelo, où trois cadavres ont été signalés : un jeune homme et une jeune femme dont les crânes ont explosé sous l’impact des balles, marque caractéristique des méthodes « d’exécution » des militaires. L’autre corps présente un aspect sensiblement différent ; il s’agit d’un homme bedonnant, d’âge mûr, dont la tête est intacte. Une tache de sang dessine une fleur sur sa chemise. Comme le dit fuseli, le médecin légiste, « les morts parlent à ceux qui savent les écouter ». Lascano va s’efforcer de faire parler ce troisième cadavre, mais ce ne sera pas chose facile dans un pays où des hommes aigris et dangereux comme le major giribaldi font régner la terreur.

L’Aiguille dans la botte de foin met en scène un policier atypique dans ce premier volume d’une future série. L’écriture de mallo, tranchante comme celle des meilleurs romans hard-boiled, et parfois étonnamment poétique, nous plonge dans le quotidien de buenos aires sous la dictature. Si la critique sociale et politique est omniprésente, il se dégage de ce livre un indéfinissable esprit argentin qui en fait tout le sel.


Traduit de l’espagnol par (Argentine) Olivier Hamilton.

Article tiré du site : http://www.ameriquelatine.msh-paris.fr
Rubrique:  Les rencontres de la Librairie. Radio Librería en direct ! en 2010