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>>Liniers, Macanudo, éd. Pastèque. Samedi 22 janvier à 17h à la librairie

Paris, Place de l’Estrapade, janvier 2011



Liniers sera l’invité de la ville de Buenos Aires au Salon du livre de Paris, du 15 au 19 mars 2012 à la Porte de Versailles...


Samedi 22 janvier à 17h
à la nouvelle librairie El Salón del libro, 21 rue des Fossés Saint-Jacques. Paris 5e (Près du Panthéon).

Rencontre avec Liniers, de passage à Paris sur le chemin d’Angoulême, le créateur de Macanudo avec Frédéric Gauthier des éditions de la Pastèque.
A voir son site Por Liniers.com et le Libération spécial Angoulême Un fin Liniers.

L’intégrale à l’état brut - Radio Librería !


Avec la participation de Micaël clic, Eve Séguret-Rivero, Tres chicas bronzeadas et le public de la librairie...


Macanudo par Liniers
envoyé par Sonia Lambert



Liniers est né à Buenos Aires en 1973. Il a réalisé des illustrations et des bandes dessinées pour des publications comme Página/12, Lugares, ¡Suélteme !, Comix 2000 (France), Olho Mágico (Brésil), Artists Respond (U.S.A), Zona de Obras et ¡Qué Suerte ! (Espagne).

Il est aussi l’auteur du livre Warhol pour débutants aux côtés de Santiago Rial Ungaro. Il a réalisé deux expositions de peinture en 2001 et 2003.

Sa série Macanudo est publiée chaque jour dans le plus grand quotidien argentin La Nación.



"Pour moi, lire Liniers est ce que j’appelle un « effort agréable » ou plutôt un agréable effort. À vrai dire, l’« effort » - j’ai mal choisi ce mot - que l’on accomplit lors de la lecture des blagues de cet auteur -il aime ce terme -, se fait après coup. Car si ce type vous prend au dépourvu, c’est un vrai flop ! En effet, les blagues de Liniers font un effet immédiat mais, d’autre part, elles laissent un after taste, un arrière-goût comme si l’on n’avait pas du tout saisi leur sens en les lisant. C’est peut-être ce qui leur donne leur pérennité et leur enlève l’aspect éphémère qu’ont beaucoup de bandes dessinées. Et sans leur conférer la moindre once de profondeur, de surcroît, car Liniers nous montre aussi qu’il peut être profondément superficiel, comme tout grand admirateur du surréalisme qu’il est. Ce qui me plaît peut-être le plus, c’est qu’il n’y a pas de personnages figés dans la série de Macanudo.

Bien sûr, l’auteur le fait exprès pour nous torturer, parce qu’en ce qui me concerne j’attends toujours la bande dessinée de « Ces gens qui nous entourent » et du « Traducteur de films ». Ou sinon, je voudrais qu’Enriqueta apparaisse au plus vite. Comme l’a dit Mark Twain, « Le problème avec l’humour, c’est que personne ne le prend au sérieux ». Et le problème avec Macanudo, c’est que nous savons justement qu’il est très sérieux. Et c’est précisément là le truc qui nous conduit au plaisir sans le moindre effort. C’est sûr qu’un de ces jours, un admirateur l’apostrophera dans la rue en le traitant de « Grand pisse-vinaigre ! » Et nous saurons tous de qui il s’agit. - "
Kevin Johansen*


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