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>>4e Festival de cinéma péruvien de Paris

Cinéma des cinéastes. Novembre 2007


« Dans une autre vie, j’ai du être latino-américain. Je suis marié à une Brésilienne, ma belle-fille est chilienne, mes petits-enfants sont chiliens, j’ai une cousine péruvienne et j’adore la tequila ! ». C’est sur le mode de l’humour que Pierre Richard a ouvert le 4e Festival de cinéma péruvien de Paris . L’acteur est co-parrain de l’événement, avec la comédienne Firmine Richard.




Du beau monde de Paris et de Lima était à l’inauguration, dans les locaux de l’UNESCO : M. Harry Belevan, ambassadeur du Pérou ; le réalisateur Augusto Tomayo dont le dernier opus, « Una sombra al frente » - premier volet sirupeux d’une trilogie sur l’histoire du Pérou du 20e siècle - ouvrait les festivités ; les membres du jury accompagnés de leur présidente, Michèle Levieux, critique et photographe ; Melania Urbina, égérie du cinéma péruvien. Melania est notamment à l’affiche de « Mariposa negra » , de Francisco J. Lombardi. Le film se veut un thriller politique qui revient sur la corruption et les scandales des années du président Alberto Fujimori (1990-2000) et de son bras droit, l’ancien chef des renseignements Vladimiro Montesinos, aujourd’hui en prison. Melania Urbina campe Gabriela, une jeune femme qui va essayer de venger son fiancé, un juge assassiné sur ordre de Montesinos. Le scénario est inspiré d’une histoire vraie. « Mon personnage est assez représentatif du désir de nombreux Péruviens de se faire justice », explique l’actrice après la projection.




Une trentaine de films et de documentaires du cru permettent de connaître l’actualité cinématographique du Pérou, sans oublier les films sur l’Amérique latine réalisés par des auteurs francophones. A noter également, la nouvelle section « Peuples indigènes d’Amérique latine », qui regroupe des films indiens en provenance du Pérou mais aussi du Brésil, du Guatémala, du Mexique, de l’Equateur et de la Bolivie. Des documents émouvants où les protagonistes partent à la recherche de leur culture volée et perdue, comme dans « Cachivera de los Jaguares Auaretê », de Vincent Carrelli (Brésil). D’autres sont drôles, comme dans « De los niños Ikpeng para el mundo », de Kumaré, Karané et Natuyu Txicao (Brésil), où le spectateur suit des enfants qui montrent leur mode vie en Amazonie.

Silvina Carbone


Retrouvez le site Internet du 4e Festival de cinéma péruvien de Paris et du Cinéma des cinéastes



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