Cela faisait de trop nombreuses années qu’un recteur de l’Université de Buenos Aires ne s’était pas rendu en France dans le cadre d’un voyage officiel, et le voyage organisé par l’Ambassade de France en Argentine du 20 au 27 octobre 2007 répondait à une véritable attente. Monsieur
Rubén Hallú fut reçu à Paris par la Fondation Maison des Sciences de l’Homme dans sa résidence de la rue Suger, et son séjour lui donna l’occasion de rencontrer les dirigeants de diverses institutions universitaires et de recherche.
Créée en 1821, la UBA présente désormais des statistiques exceptionnelles : plus de 330,000 étudiants, 30,000 professeurs, 5 prix Nobel, 6 hôpitaux, 8 musées... C’est évidemment le partenaire le plus important du Consejo Interuniversitario Nacional, CIN, (l’équivalent de la CPU française) dont il s’est fait ainsi le porte-parole.
Le voyage du recteur
Hallú est intervenu alors que la UBA s’est lancée résolument dans une politique d’ouverture en direction de l’ensemble du système universitaire argentin et bien sûr vers l’international. Il fut ainsi question d’évaluer l’état des relations de la UBA avec ses partenaires français, actuels ou futurs. Mais aussi, par exemple, de renforcer son rôle de tête de réseaux dans de nombreux domaines des sciences humaines et sociales. On rappellera à ce titre l’importance prise par le Centre Franco-Argentin (CFA) créé à l’origine par la UBA et l’EHESS selon une formule novatrice, et qui doit se vouer désormais à accroître la mobilité des enseignants invités vers d’autres institutions de l’Amérique du sud. Afin d’assurer une contrepartie, la UBA s’est montrée très intéressée à contribuer à la mise en place d’une chaire d’études argentines en SHS qui permettra de mieux diffuser en France les travaux pionniers des professeurs argentins et d’assurer des co-directions de thèses françaises.
Enfin, le recteur
Hallú qui était accompagné de
Marcelo Tobin, responsable des relations internationales de la UBA et de
Jean-Marie Lemogodeuc, attaché de coopération universitaire de l’Ambassade de France, a pu envisager avec ses interlocuteurs la façon de développer mieux encore les différents programmes de collaboration scientifique bilatérale ou régionale déjà existants, parmi lesquels Ecos (niveau doctorat) ; Prefalc (niveau master) ; Arfitec (élèves-ingénieurs), ...
Le site de l’
Université de Buenos Aires.