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>>France Culture, Où sont passées les mains du Che ?, Travaux Publics, lundi 8 octobre
Paris, octobre 2007
à partir de 18h00
en direct et en public d’El Sur,
35, Boulevard Saint-Germain,
5ème arrondissement à Paris,
Métro Maubert-Mutualité.
Le 9 octobre, il y aura 40 ans que Che Guevara est mort sous les balles de l’armée bolivienne. Héros révolutionnaire, figure romantique, personnage violent, fasciné par les armes, Ernesto « Che » Guevara, médecin argentin, est devenu ministre à Cuba.
Aujourd’hui, son fantôme hante à nouveau l’Amérique latine. Exposé au lavoir du village de La Higuera, photographié, beaucoup ont vu dans cette icône moderne un nouveau Christ aux yeux ouverts et tristes.
En 1997, le Lider Maximo de la Révolution cubaine, Fidel Castro, a organisé à Santa Clara les fêtes du trentenaire de la mort du Che : on y a exposé les poils de sa barbe, des lambeaux de vêtements, la Rolex qu’il portait le jour de sa mort (il en existe des dizaines d’exemplaires), sans compter les milliers de posters à son effigie.
Face au phénomène éditorial que les 40 ans de la mort du Che suscite en France, l’émission de France Culture, Travaux Publics, lance une grande enquête pour savoir où sont passées les mains du Che ?
En compagnie du photographe-voyageur Jean-Hugues Berrou, de l’historienne Clémentine Portier-Kaltenbach et de l’écrivain argentine Alicia Dujovne-Ortiz.
Au menu de l’émission, outre la discussion animée par Jean Lebrun, quelques reportages enregistrés par Alexandre de Nunez et une curieuse Chronique à caractère gastronomique d’Emmanuel Giraud.
Préparation : Alexandre de Nunez
Coordination : Marianne Chassort
Réalisation : Laurent Rousseaux
Le livre de Jean-Hugues Berrou et de Jean-Jacques Lefrère retrace la vie de Guevara à travers des images, de son enfance à sa mort, et des photographies prises par lui lors de ses voyages. La première partie est consacrée à la vie du célèbre révolutionnaire, ses zones d’ombre et de lumière, la seconde partie aux traces du Che dans ses voyages au Congo, en Bolivie et à Cuba, à la recherche de ceux qui l’ont connu, de ses proches.
Clémentine Portier-Kaltenbach, historienne, s’est livrée à une véritable enquête pour découvrir l’histoire et le destin des reliques historiques françaises dont la possession suscite la convoitise. Elle livre, non sans humour, le fruit de ses recherches sur ces reliques qui incarnent autant de morceaux tragiques ou héroïques de l’histoire de France.
Le voyage d’un journaliste dans la France d’aujourd’hui, par une voix familière de France Culture. Le parcours, aussi, de cet artisan des médias, espèce désormais rare. Avec pour toute ligne de conduite... le chemin de fer, non le TGV, histoire de débusquer la France joyeuse et coléreuse, bienveillante et méfiante. Et dans l’espérance de créer, autour de son micro et de son blog, une petite République de la parole qui redonnerait foi dans la politique, où l’on réinventerait la « belle illusion » française.
