Paris, octobre 2012
Ceux qui connaissent l’idiosyncrasie du Cubain et la précarité dans laquelle il vit ne seront pas étonnés par l’énormité et l’hystérie qui prennent le dessus sur tous ceux qui apprennent la nouvelle, une nouvelle qui se répand à la vitesse de l’éclair. De fil en aiguille, Ana Isidora, la vieille fille anonyme de la rue Frexes, deviendra le centre d’intérêt de l’excitation collective…
William Navarrete manie avec habilité l’histoire de la fondation des « villas » de la partie orientale de Cuba, de leur colonisation depuis le XVIe siècle et un style désinvolte, teinté d’une ironie bien mesurée. Il offre au lecteur un portrait possible d’un Cuba bien actuel, tout en invitant à une lecture divertissante, d’une qualité littéraire certaine. Bien qu’il réside à Paris depuis de nombreuses années, l’auteur jongle parfaitement avec les us et coutumes de la langue cubaine, ses normes linguistiques, ses raretés, avec le Cubain et ses particularités. Il arrive finalement à mettre en évidence la vulgarité de l’homme avec une délicate subtilité.
Article tiré du site : http://www.ameriquelatine.msh-paris.fr
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