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>>Julio Ramón Ribeyro, Proses apatrides, éd. Finitude. Rencontre Mardi 5 avril à 19h à la librairie.

Paris, Place de l’Estrapade, avril 2011



Mardi 5 avril à 19h

à la nouvelle librairie El Salón del libro, 21 rue des Fossés Saint-Jacques. Paris 5e (Près du Panthéon).

Rencontre autour de Julio Ramón Ribeyro avec la participation de son traducteur François Géal à l’occasion de l’édition en français de Prosas Apátridas, éd. Finitude, 2011. Lectures par l’actrice Susana Lastreto en VO et Aude Plagnard et Katia Tosco pour la VF étudiantes à l’ENS.

En partenariat avec le Centre Culturel Péruvien CECUPE.

L’intégrale à l’état brut - Radio Librería !


avec la participation de Yolanda Rigault, Pablo Paredes, José Rosas Ribeyro, Equi Burgos et le public de la librairie...


Julio Ramón Ribeyro par José Rosas Ribeyro



Julio Ramón Ribeyro (1929-1994) est un des principaux écrivains péruviens contemporains. Il vécut longtemps en France, où il travailla à l’Agence France Presse, avant d’être nommé ambassadeur du Pérou auprès de l’Unesco à Paris à la fin des années 80.
Considéré comme l’un des rénovateurs de la littérature péruvienne, Ribeyro s’est essayé à de multiples formes d’écriture : romans, nouvelles, théâtre, mais la forme brève avait sa préférence. Parlant des Proses apatrides, il déclarait : « c’est probablement le meilleur que j’ai donné de moi-même ».



Comment peut-on appeler des textes courts qui « ne s’ajustent véritablement à aucun genre, car ce ne sont pas des poèmes en prose, ni les pages d’un journal intime, ni des notes destinées à un développement ultérieur » ? Julio Ramón Ribeyro décide de les appeler proses apatrides car « il leur manque un territoire littéraire qui leur soit propre ». Ces deux cents textes, parfaits exemples de son art du fragment, révèlent un écrivain curieux et attentif, dont le regard ironique capte les moindres faits et gestes de ses contemporains. Il donne une profondeur inattendue à ces petits’ riens qui, bout à bout, font la vie d’un homme. De l’anecdotique il fait naître l’essentiel. Ni moralisatrices, ni gratuites, souvent amusantes, parfois mélancoliques, ces Proses apatrides nous font entrer dans l’univers d’un grand écrivain, d’un merveilleux conteur d’histoires.

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